Communiqué de presse

Strasbourg 2.0, fidèle à ses valeurs européennes, prend position dans le cadre des municipales 2014 à Strasbourg. Nous réaffirmons notre volonté que Strasbourg reste la capitale parlementaire de l’Europe dans une vision décentralisée de l’UE. Nous sommes pour le siège unique du Parlement, à Strasbourg.

 Nous souhaitons que Strasbourg soit une ville refuge pour tous les pays membres de l’UE, avec une représentation de tous les États européens à Strasbourg: bâtiment, monument, espace public, etc.

Nous posons comme priorité de créer un véritable quartier européen multilingue autour du Parlement et du Conseil de l’Europe avec un projet d’aménagement et un espace public cohérent. Il faut traiter le périmètre des institutions, de l’Orangerie et du Wacken comme un ensemble. Le projet urbain est un pré-requis pour défendre le siège du Parlement en faisant des propositions, plutôt qu’en se cantonnant à la défense des acquis des traités.

Nous proposons également pour ce nouveau quartier européen:

– de faire une place à de nouvelles institutions (Certains bureaux du Parlement bruxellois, bureaux administratifs du Luxembourg,…), mais également aux lobbyistes

– un musée de l’Histoire européenne et du projet européen (organisation d’expositions tournant dans les villes européennes, salle de spectacle européenne, …)

– Améliorer d’urgence la liaison tramway directe entre gare et quartier européen, voire avec un tram-train aéroport-gare-Parlement.

Au-delà, nous voulons que:

– L’Union Européenne soit étroitement associée au processus d’aménagement du quartier européen.

– Que la liaison notamment ferroviaire soit fortement améliorée entre les 4 capitales de l’Union: Bruxelles, Luxembourg, Strasbourg et Frankfurt.

– soit créée à Strasbourg une véritable ville européenne avec une administration et une métropole transfrontalière et bilingue.

Au vu du programme des trois candidats de second tour choisis par les citoyens, nous estimons que seuls les deux candidats républicains Roland Ries et Fabienne Keller permettront d’asseoir Strasbourg dans son destin européen. Certaines de nos propositions ont été reprises dans leurs programmes, nous resterons vigilant pour qu’elles ne soient pas uniquement des promesses de campagne.

De son côté, le programme du Front National, sous couvert d’Europe des nations ne vise qu’au démantèlement des institutions européennes à Strasbourg comme ailleurs. Cette politique serait désastreuse en terme économique et touristique pour Strasbourg et priverait la cité de sa dynamique d’échange universitaire.

Nous appelons les citoyens à voter en conscience pour renforcer la place de Strasbourg dans l’Histoire de l’Europe.

Le comité de Strasbourg 2.0

Florent Blanchard, président

Melis Isikli, vice-présidente

David Bouchard, trésorier

Cédric Deverchere, secrétaire

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